Clotilde Simond
Gilbert Simondon, sur la technique
Source de concept paradigme. Trois ascendants : la projection, la décomposition du mouvement et de la photographie. Le cinéma hérite de la taumaturgie grecque, projection. Développe l’idée que les premières peintures imitent un processus fait de main d’homme.
Projections et racourcis que l’on observe dans la projection d’ombre. Possible de revisiter le célèbre mythe de l’origine de la peinture relaté par Pline dans son histoire naturelle. Procédé mécanique de calque, où la jeune fille reproduit le contour du profil de l’homme.
Selon Simondon, le cinéma réalise une ... des arts en raison. Architecture qui a représenté pendant longtemps maison des arts en raison de la réunion des arts. 19e siècle la littérature avec la diffusion large imprimée pris le relai pour la diffusion artistique. Ensuite l’image en mouvement.
Schématisme idéographique dans lequel l’homme et l’œuvre en co-construction. Scheme extériosisé dans l’objet technique. À mi-chemin entre le visuel et... proche des planches de dessins.
Symbole ouvert, concordance constructeur et utilisateur. Image en mouvement porte ce double aspect schématisme dont la nature idéographique porte modèle horizontal.
Au cinéma aliénation se retrouve en ce que l’art joue à la fois sur infranchissable distance et proximité. Intermédiaire entre le présent de notre situation et l’iréel avec le registre du merveilleux.
Laboratoire qui élève l’historicité au rang du possible. Cinéma qui offre au spectateur la possibilité de se sentir créateur.
Objet technique ouvert qui a besoin de l’homme pour exister. L’objet technique fermé issu de l’automate, exclue l’homme. Objet technique ouvert appartient économie où l’homme. L’objet technique fermé appartient à une logique industrielle où rien ne peut être modifié.
Concept de rétro-action central dans la pensée de la technique de Simondon. Le cinéma rejoue la reproduction et la projection propre au système technique. Penser la part constructive de la technique. Se penche sur la part artisanale de la production industrielle. Polaroïd et camescope.
Rétroaction qui permet perpétuel ajustement. Les caméras se montrent toujours plus souples à l’usage et le logiciel de montage permet modification. Démocratisation possible au niveau du prix et possibilités données pour les usages amateurs. Rejoint la sphère privée amateur mais aussi artistique.
Cinéma objet technique ouvert. Rejoint organisme en voie de croissance.
Problématique de la cybernétique. Si Simondon voit dans le cinéma les bases d’un nouvel encyclopédisme, il en est de même pour lui de la cybernétique. En ce sens préfigurateur de l’internet. Encyclopédisme ouvert la connaissance, en libérant les connaissance des objets techniques. Tous les mécanismes susceptibles d’être construits. Pour Simondon se produit avec la théorie de l’information une réappropriation de la machine par l’homme.
Intérêt pour penser le concept de cinéma. Concept de rétroaction, central avec caméra et logiciels de montage, mais aussi avec le numérique pour les œuvres interactives.
Pierre-Damien Huyghe, Le Cinéma avant après. Implication du spectateur, laisser surgir l’événement.
Quand le cinéma pointe dans un film, quand l’efficacité signifiante est par lui quelque peu retardée, ébranlée ou distraire, alors se lève une...
Huygue dégage deux types de poïétique : une classique représentée par l’art architectural et le régime photographique qui serait du côté du paradigme moderne. Par exemple ciéts de la plaine, opposition point de vue surplombant et point de vue de l’habitant. Descendre du ciel des idées pour mieux faire avec le monde. Ce en quoi nous conduit la technique par son point de vue photographique.
... Commencer à deux.
Régime classique inauguré par Aristote, toute puissance de l’Eidos. Paradigme moderne, celui du cinéma et la photographie. Paradigme classique, projet avec un programme qui dirige l’exécution. Alors que le projet moderne exige une matrice, du côté de la Chora aristolicienne. Implique de commencer à deux en étant attentif au milieu. Implique image qui implique le temps, sensibilité à la lumière.
Appareil qui font basculer d’un modèle ou l’Eidos tout puissant à... Avec eux la technique enfin reconnue en tant que technique. D’où le recours de la notion de travail qui consiste à mettre la façon plutôt que le projet au cœur de l’acte technique. Bien sûr automatisme mais qui permet de travailler.
Nouveau paradigme de pensée qui recquiert fondamentalement une nouvelle poïétique. Possible de repenser le design avec des objets pris en séquence. Choix pas arrêté et toujours possible de représenter une nouvelle séquence de l’objet. Cinéma qui participe alors d’une technique hospitalière qui consite à bricoler les objets.
Cinéma qui nous engage à une nouvelle forme de sensibilité. Change notre rapport au monde, aux antipodes de la perspective, suppose une venue du regard que Huyghe nomme l’aspect. Implique une reprise de nos schèmes catégoriaux. Moins schèmes opératoires que faire apparaître... Prise de conscience, de l’imperception du sujet. Incident de spatialité dans le temps que peut considérer comme un montage. À l’intersection de deux plans que peut se percevoir le sensible.
Cinéma qui nous enjoint à repenser le sujet et notre rapport à l’'espace et au temps à travers les appareils. Nouveau moment esthétique et question de l’époque impliquée par les appareils. Lors de l’invention d’un appareil la dimension technique est recouverte. Innovation qui s’opère toujours sous forme de méprise qui amène à repenser l’objet technique. Ex la photographie méprise du remplacement de la peinture. Caractère obscure de la technique.
Avec opération de schèmes d’époque retire...
Samuel Bianchini, All over, dispositif internet et installation 2003, dispotheque.org/fr/all-over
Si l’homme n’est pas au fait de ce que recquiert le cinéma en tant que technique, alors relation anesthésiée qui essaye d’amoindrir le choc plutôt que de le reconnaître comme tel.
Deux cas de pensée cinématographique qui constituent deux types de schématismes. L’un l’envers de l’autre. Chez Simondon schème opératoire qui implique d’entrer dans la technique. Immédiateté qui intéresse Simondon dans son schématisme opératoire et qui prend toute sa dimension aujourd’hui dans l’interactivité des œuvres et de l’internet.
Chez Huyghe shcématisme du côté de la réceptivité, senibilité au milieu. Possibilité de partciper du tournant écologique. Pensée de l’être avec qui est au cœur de sa pensée. Aussi toute une réflexion sur le diffus qui permet selon lui de penser le déplacement de la salle vers d’autres lieux.
Discussion sur le choix des œuvres
Œuvre de Bianchini où beaucoup de mains mais aussi image immédiate.
Domaine des arts pas du côté de l’imitatif mais de la traductibilité. Image de cinéma qui enlève l’intentionnalité pour Huyghe mais ensuite appel le travail de la main.
TRavailler le carat
Automaticité de l’image et dimension du sujet. Simondon qui affirme une dimension opératoire, prolongement de l’homme. Tandis que chez Huyghe un accompagnement de la réceptivité de l’appareil, d’où passage par la main. Manière de métaphoriser le travail potentiel de relais de ces problématiques de la technique.
Rôle de la main et de l’exemplarité. Exemplifier idée de rétroaction chez Simondon. Mais manière dont Simondon le pense probablement plus interactif. Chez Bianchini, plutôt déceptif que de simuler combat de boxe.
Aurait pu prendre Forensic architecture pour parler de Simondon, reconstitution du trait à partir de ce que trouve sur internet. Un groupe qui travaille avec la vidéo pour mener des enquêtes. Reconstituent sur une timeline à partir d’images trouvées, reconstituent une unité, et refont du trait à partir des images glanées. Un scheme idéographique.
Souligner pour le centre l’intérêt du travail car travaille beuacoup avec le concept de milieu, celui d’appareil, et idée du cinéma qui ne serait pas réservé à l’industrie du cinéma et en tant que production. Intérêt à la mani!re dont le cinéma se diffuse dans les autres arts. Intermédialité de la technique. Mais aussi idée de repenser les sources de la pensée à partir d’une immersion dans le milieu qui produit de la pensée à partir d’une intervention particulière qui est celle du découpage, de l’imersion comme sources d’un rapport au monde qui n’est pas médiatisée par le logos.
Johanne Villeneuse, Silvestra Mariniello, Eric Méchoulan, nouvelle littératie du sujet qui devrait permettre de repenser le cinéma et le rapport au sujet en prenant en compte des mécanismes qui sont à la source.
Vision largement réductrice de l’architecture, différentes manières de penser l’architecture. Huyghe a cependant travaillé sur l’architecture, notamment le Bauhaus et le design. L’important si dit que le cinéma c’est la modernité, bien sûr pourrait toujours renvoyer aux blocs-busters. Ici, utilisation de l’architecture comme métaphore, et en ce sens réducteur. Mais un art qui comprend deux régimes de faires qui sont opposés, dans cette polarité là qu’il faut le penser. Toujours essayer de prendre ce que quelqu’un nous dit de son point de vue.
Dire que les régimes artistiques ne sont pas anodins. Dire qu’un grec n’a pas conscience du sujet, c’est dire qu’un homme de l’époque n’a pas la même conception que la nôtre. Quelqu’un qui évolue dans le cinéma aura un psychisme impacté. Bien sûr à l’échelle du cinéma. Mais avoir une réflexion sur les appareils, une dimension politique pour penser une dimension sociétale.
Mais en effet, en raison de l’économique et de différents paramètres, nous ne sommes souvent pas à la hauteur de ce que recquiert la technique. Le cinéma et la photographie sont la modernité mais cette modernité est encore devant nous. Nous n’avons pas encore été à la hauteur de la mutation que le régime de pensée que nous intime le cinéma et le photographique nous assigne.
Délocalisation du cinéma.
Autre littératie par rapport au logos. Très interpellée par Huyghe. Réflexion sur la manière dont le cinéma recrée des liens. Régime au delà de sa réceptivité par l’écran ou le spectateur. Idée du cinéma comme langue écrite de la réalité (Pasolini). Pensée de la technique qui n’est plus instrumentale et devient une autre langue.
Pour Pasolini, cinéma qui devient plus qu’un langage. Devient une image qui est agissante.
Cinéma et architecture : la relève de l'art Auteur : Clotilde Simond Paru le : 01/06/2009 Éditeur(s) : Aléas Série(s) : Non précisé. Collection(s) : Non précisé. Contributeur(s) : Collaborateur : Paviol
In situ, de visu, in motu : architecture, cinéma et arts technologiques Paru le : 21/08/2014 Éditeur(s) : Infolio Série(s) : Non précisé. Collection(s) : Archigraphy Contributeur(s) : Directeur de publication : Latek - Directeur de publication : Paviol - Directeur de publication : Simond - Directeur de publication : Véry