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Cr Colloque Où (en) est le cinéma ? 4 mai 2017

Introduction d’André Gaudreault. Fondation des études cinématographiques, extension du champ aux arts médiatiques.

Julie Beaulieu professeur d’études cinématographiques au département littérature, théâtre et cinéma. Question de l’identité qui est aussi liée à celle de l’espace. Une question que l’on a vu surgir parmi les propositions reçues : quels espaces, quels lieux, quelles géographiques à travers desquels le cinéma va se développer. Mais aussi la question du dispositif ou des dispositifs en tant que tels.

Interaction, algorithmic assembly, embodied montage : organizing event, sequence and time in new media settings

William Uricchio

Mes commentaires seront exploratoires aujourd’hui mais m’aideront à penser en avant.

Que veut-on avec les notions cinématographiques, comment peuvent-elles nous aider pour conceptualiser lorsque se rend dans de nouveaux champs des nouveaux médias. Voudrait aborder trois opérations : interaction, assemblage algorithmique et question du montage.

editiing, montage, découpage… ? Le travail d’André a été un travail formatif pour le champ. Frappé à quel point les termes pour désigner cette pratique ont des significations différentes selon les langues. Se traduit chez les historiens, en outre change beaucoup de signification au cours du temps.

Au niveau plus rudimenteur peut parler d’assemblage, mais pour Vertov une manière de révéler le monde. Chez Einsenten le montage est réthorique, il relève de la manière de produire le sens. Travaux de Timothy Bernard, Laurent Forstier, etc. qui ont été très bon pour historiciste ces termes et leurs inflexions. Voudrait adopter aujourd'hui une approche agnostique pour mettre ces termes en conversation avec les nouveaux espaces médiatiques.

Un problème avant de commencer, la réalité virtuelle. Désigne par ceci deux choses radicalement différentes qui recouvrent des épistémologies différentes. D’une part les vidéo 360° où un monde fixe. Qui renvoi à l’idée de Parker du Panorama. Mais Real time capture, etc. fournissent des types d’interactions très différentes. Contingents, possibilités différentes pour l’utilisateur. Un médium relativement nouveau pour lequel la question du montage (editing) est une question encore cruciale et difficile. La plupart des réalisateurs qui s’en occupent viennent du cinéma et y viennent avec leur idée du cinéma.

Séquence où rêve et traverse des mondes comme si aucun contrôle avec le cutting. Une expérience qu’éprouve souvent lorsque l’on expérimente la VR. A very unsetteling feeling. Un très bon exemple de la manière dont ne peut pas vraiment penser la transition du cinéma vers les mondes de réalité virtuelle. Interactivité.

Comment produit nouveau. Texte interactif, documentaire interactif.

Ex visite guidée dans une ville. Organized tour. Informatif, fun, etc. mais sait tous que le fait d’être dans une ville et aller au hasard, découvre des choses différentes. Une expérience très différente de la ville. L’une n’est pas meilleure que l’autre en réalité fonctionne assez bien ensemble. Il me semble que la première assez proche de l’expérience du cinéma; Une narration, un narrateur, une séquence définie. L’autre où beaucoup de liberté pour explorer de notre propre manière même si nombreux chemins pas accessibles. Cf. Docubase qui est curated. Voir Playlist pour cela.

First World War, The story of a global conflict. Choses qui ressemblent à des films mais autres formes. Cat. Highrise. Au moment où le documentaire du mal à rejoindre de large audience, peut considérer que le web offrait au cinéma de nouvelles plateformes. Plusieurs chemins définis, mais si pas intéressés par telle ou telle histoire peut passer. Mais prises isolément, peut sauter de telle ou telle séquence. cf. Kat Cizek Out my Window, 2010. Un cadre d’interactivité pour regarder à travers des choses d’un type différent.

Here at Home (2012, Manfred Becker, Sarah Fortin) réseau qui peut paraître très abstrait, mais en cliquant sur un des points visionne une vidéo qui est alors connectée à d’autres éléments.

CIR Do you live in one of California pesticides hotspots http://apps.cironline.org/pesticides/. Ici essentiellement utilisation de la datavisualisation. Est-ce que nous naviguons, ou bien est-ce que l’on assemble.

Assemblage algorithique

Qqchose relativement nouveau mais qui vont de plus en plus se gnéraliser.

Generation#1 (Ruud van Empel, 2010) une image à la fois valide et problématique http://www.ruudvanempel.nl/works/350-generation-1-2010.html. En réalité image qui fonctionne non pas sur les valeurs mais sur la recettes. La recette qui contrôle les ratios. Finalement un algorithme.

Dans le monde du digital, l’algorithme qui remonte aux égyptiens, mais avec l’ordinateur reçoit alors nouveau pouvoir. Manovich sur son travail sur le film comme base de donnée.

Trois techniques algorithmiques différentes qui modifient la manière dont conçoit le montage.

Story generative

Biblio Sunday Review If an Algorithm Wrote This, How Would You Even ...

Narrative Science

2012, fournit données structurées et peut construire histoire. Aujourd’hui peut aussi déposer les données et extrait des histoire. Quelque chose qui se développe beaucoup dans notre domaine car le champ de la reconnaissance d’image a fait des progrès extraordinaires depuis quelques années.

Reconnaissance d’image

ImGenet http://www.image-net.org, beaucoup d’implications pour nous recherche d’archive mais aussi pour la manière dont assemble les choses. Mais aussi pour faire face à l’énorme masse de données versées sur YouTube chaque minutes : 4h par minutes.

Si dispose d’algorithmes pour fouiller à la volée ces données, disposerait des outils formidables pour y travailler.

Taste prediction

Sur la base de ce que vous avez fait, nous pouvons déduire ce que vous allez faire ou bien allez aimer. Cf. Amazone, Spotify. Cette technologie devient relativement bonne.

Imaginez mettre ces trois techniques ensembles.

film Assembly prototypes

Epagogix entreprise focalisée sur le financement de production. Débuté comme une stratégie de gestion du risque. Idée que faire des films aussi quelque chose de risqué. Ont commencé à définir des algorithmes pour définir des histoires ou des contenus et évaluer le risque. En réalité souvent juste. Statistiquement plus adapté que pas et les financiers l’aiment.

Emotion Sense Technology

Magisto, une entreprise qui fait de l’analyse d’image et offre storytelling. Possibilité de sélectionner les fichiers, choisir un thème et produit le film pour vous.

Pas question de dire si une bonne chose ou une mauvaise chose, simplement constater que vient.

Film dont la composition algorithmique fait disparaître le film. Quelque chose avec la perte. Parle beaucoup de l’histoire du cinéma, de la perte mais aussi de la crise du cinéma.

Trois composants : image récognition, prédication et assemblage automatique. Monde divisé en deux catégories de personnes. Celles qui aiment mettre les mains dedans, et celles qui aiment s’assoir et regarder l’algorithme faire. Deux modalités.

Embodied montage

Ici revenir à cette question de la réalité virtuelle. Expression qui vient d’un de mes étudiants Heli Demir Turtus ? cherche à traduire concept du cinéma. Vient avec cette idée dans le monde de la VR.

VR entre la première et la 3e génération. Première très passive, finalement pas loin de la vidéo. 2e génération control virtual reality, active. La troisième génération qui fonctionne beaucoup avec l’observation des mouvements de la pupilles. La question qui vaut beaucoup en terme de collecte de données utilisateurs. Une technique qui pose de gros problèmes éthiques mais fort potentiel esthétique.

cf. FOVE

FOVEATED Rendering

Test pour utiliser gêne occulaire pour structure le montage en VR. Plusieurs possibilités, halo dans une direction pour suggérer un mouvement. Pas de solutions évidentes, mais ici idée d’un montage qui réside sur des dimensions physiologiques, en ce sens concept de montage incorporé.

Un concept pas si éloigné conceptuellement du montage tel que conçu par Eisenstein.

Image opérationnelle, Harun Faarocki, War at Distance, 2003 à propos des images qui font des choses à distance.

The Invisible Shape of Things Past (Art+Com) entreprise berlinoise qui a numérisée films qui ont à voir avec Berlin. Un plan où trois artefacts spécialisés. Peut entrer dans cette pile et le film démarre. Une sorte de réalité virtuelle embarquée. Car peut le voir à travers la vitre du véhicule.

Des expériences incorporées au sens où ne fonctionne qu’en raison du fait que notre corps soit orienté dans la bonne direction.

Dans ce monde de VR, etc. "invisible" optical… Uncle Walt parlant de son parc. Ce que propose ici des environnements de réalité, une sorte de ville avec un grand nombre de chemins que peut prendre. La question est celle de la nature de ces chemins. Que sont-ils ? ont-ils été structurés par un auteur.

Plaisir d’écouter une histoire. Actuellement celui du cinéma. Mais c’est aussi agréable de raconter sa propre histoire d’être le héros de son histoire. Il y a aussi des expériences de la narration en même temps que se déploie dans le présent. Mais peut rompre son déroulement.

Orson Welles, Citizen Kane, d’une certaine manière le réalisateur a ici très finement fixé la scène, son éclairage, mais en fonction de qui nous sommes des interprétations très différentes.

Bien sûr, collaborative authorship,

"unstable" textual forms. Cinéma qui a cherché manière d’assembler versions adéquates. Ici pas de texte adapté, il peut y avoir plusieurs histoire.

narrative as experiential gestalt. De la structure fixe à quelques chose qui devient beaucoup plus expérientiel, lié à l’expérience à l‘incorporation.

Un changement depuis les décisions requises (interactivité), vers des préférences implicites (algorithmique). Dimension incorporée qui tient compte de la manière dont se meut, comment regarde, tec.

Découpage un terme très riche, qui peut désigner à la fois quelque chose de très spécifique et qqchose de très vague. Mais j'aime l’ouverture de ce terme. Quelqu’un a imaginé une séquence. Me semble que découpage peut être un terme utile car ces chemins d’une certaine manière sont structurés, peut s’engager avec eux, mais quelqu’un qui les a pensé.

Quel langage utiliser pour décrire ces développement, le langage du cinéma, celui du théâtre, de l’architecture.

Est-ce que la notion de découpage est prête en quelque sorte pour un nouveau changement ? ou bien faut-il inventer un nouveau concept.

Cf. illusions et invention du cinéma.


Discussion

AG communauté anglo et fr, deux manière très différentes d’envisager le montage. Pour les anglais, emprunt du terme français. Mais notion du montage en français, une notion structurelle qui consiste à mettre les choses ensemble. Tandis que editing relève de la dimension éditoriale.

Parfois important de voir les limites de nos exemples, et une chose qui m’a frappé, aime beaucoup division entre deux métaphores. Bus tour, chaque fenêtre un plan, mais en réalité vision de la ville celle d‘un long plan séquence.

WU en réalité regarde probablement des choses très différentes. d’accord sur le fait que du point de vue technique pas adapté pour le cinéma, mais ce qui m’intéresse le narratif. A Malraux quand parle du découpage, évoque une manière d’amener le monde théâtrale dans celui du cinéma. Comment le découpage nous permet de passer dans un nouveau monde. Comment amène l’espace théâtral dans l’espace cinématographique ? le découpage.

MartaB que fait-on de l’expérience culturelle et communautaire ? Fasciné par la notion de prédiction du goût, etc. mais ces choses là fonctionnent-elles bien ?

Déjà une grande diversité de nature de textes dans notre monde. Une forte dimension éthique dans cet espace, et notamment d‘une éthique sociale.

Isabelle : être en relation avec un espace curatorial, une notion qui m’obsède depuis que tu m’as montré que ne pouvait faire la différence entre une réalisation algorithmique ou humaine. Que peut-on voir comme différence entre un webdoc interactif qui est un espace interactif versus une recherche algorithmique telles que celles qu’offre Google qui est aussi un espace algorithmique.

WU d’abord penserait en terme d’espace. Un documentaire interactif, hautement défini, si voulait tout voir probablement plusieures heures même si plupart des gens 20 min. Filtre algorithmique qui curationne le monde. Quantité qui transforme la qualité. Trop vous tue ici. On peut argumenter que la curation intervient dans les deux cas. Une qui concerne les artefacts l’autre… Curation du filtre pas la même.

Rmq Perso

Si le montage est ce qui permet l’entrée du théâtral dans le cinématographique pour Malraux, qu’est-ce qui définirait l’entrée de l’architecture dans le cinéma ? Ce que ménage l’architecture finalement c’est toute une dimension de possibilités potentielles offertes à l’exploration de l’utilisateur ou du visiteur. Cette potentialité, cette virtualité, constitue d‘une certaine manière une affordance. Elle a une dimension structurelle qui conditionne fondamentalement, la manière d’expérimenter l’architecture et sa phénoménologie.

Du point de vue de l’architecture, la conception de cet espace architectural est désigné comme une distribution. Les pièces se commandent les unes les autres de manière différente, dans une enfilade, etc. Dans le domaine de l’architecture publique on privilégie plutôt le terme de composition pour mettre l’accent sur l’effet global du parti, sa symétrie, plutôt que sa commodité.

Sounds

Notion de classicisme et néoclassicisme en histoire de l’art

1933, Max Steiner pour King Kong, pour la première fois compose une participation qui durera tout le long du film. Un style symphonique relatif à Mahler, etc.

Plusieurs clichés, et méprisée.

Now voyageur 1942

Alex North, symphonie qui intègre facilement le jazz. En revanche l’entrée du rock plus difficile. The Graduate porté par une bande son rock et une chanson titre (Misses Robinson de Gardfunckel).

électronique, térémine chez Hitckock. Forbiden planet 1951, score sources électroniques. Attendre 60s pour synthé dans Au service secret de sa majesté avec un Murg.

Dans les années 80, utilisation différente dans la lignée du new âge ou de la musique concrète. Genre qui s’impose Vangelis, etc. ex. Blade Runner. à la fois imitation d’instruments réels, et mélange de sons plantants. Film noir futuriste.

Hans Zimmer chef de file d’un genre. Uniformisation du style des compositions du studio. Media venture.

Laurent

Contribuer à la réflexion théorique du GRAPHICS sur la manière dont l’émergence des nouveaux médias à la fin du XIXe siècle s’est forgée à travers la notion de mythe, et notamment la notion de fantasmagorie. Notion qui a servi transfert.

Prend pour point de départ réflexion d’un écrivain dont les écrits souvent fait l’objet Eisenberger

Associe systématiquement le cinéma à la radio et la télévision. Refusant spécificité du média. Alerte sur les dangers de la nouveauté. Souligne logique du nouveau.

Texte sur le gangster. Invention de figures du remarquables, comme l’inventeur et le magicien Edisson et Wagner. En associant les deux se rattache de manière allusive à toute une tradition qui rattache l’œuvre de Wagner à la modernité.

Gesamkunstwerk cherche à renouer avec la dimension collective et l’économie sociale du théâtre antique. Pour Wagner espace où le peuple communiait à travers des mythes. Manière dont envisageait le mythe pas très éloigné conception anthropologique. Un récit à valeur structurante dans une société donnée. Mais surtout la manière particulière dont a traité ce matériau mythique en vue de sa représentée renouvelée. Cf. Levy Stauss dans 1er volume de ses Mythologies, pour lui Wagner le père irrécusable de l’analyse structurée des mythes. Adjoindre à cette représentation un système d’explicitation parallèle. Identification des principes essentiels qu’assimile à un jeu de forces fondamentales. Effets narratologiques, combinatoires et des rythmes qui les caractérisent.

Met en avant pensée mythique qui fonctionne à partir d’images empruntées au monde sensible. Qu’agence pour transmettre un message codé. Constant commentaire narratologique mis en place par Wagner. Système musical pointant les enjeux de… sans jamais contredire représentation et son unité de la représentation mythique. Nietche qui souligne que Wagner pense en mythe, comme le peuple toujours pensé.

Canodo, Deluc, Vuillermoz, Einsenstein qui souligne combien la technique du langage sonore immédiatement capable de transmettre par l’intermédiaire de son effet au peuple..

En construisant salle, W mis l’accent sur la nécessité de produire un dispositif. Manière dont préfigure la salle de cinéma connu. 4 aspects que pas inventé mais systématisé : placement égalitaire, obscurcissement systématique, dissimulation de l’orchestre, extension du procenium de sorte qu’aucun obstacle au spectateur face au "tableau scenique" (en allemand). Spectateur alors censé se trouver dans une scène tragique pour communier à travers la représentation avec les dieux.

Dispositif illusionniste dont la plasticité du film amplifiée par capacité des effets spéciaux semble rendre possible. Artiste magicien.

Mais aussi un discours critique. Pour certains ce que met en place fantasmagorie.

Sillage formule employée par Marx dans le Capital. Référent analogique pour qualifié le processus illusionniste dans lequel la marchandise se voit attribué une fonction magique. Repris par Adorno, pour qui le spectacle Wagnerien l’exemple même de la fantasmagorie. Car moyens que dissimule. Pour lui l’origine mass media. Tendance fantasmagorique où prétention allégorique, nie… pour Adorno fantasmagorie fonctionne par le masquage des moyens de sa production.

Analogue à la conception de la fantasmagorie de Benjamin. Souligne cependant que l’autre face de la distraction qui transfigure la marchandise. Un autre aspect de la fantasmagorie sur lequel se concentre Benjamin. Espace d’exposition de la machandise qui les transfigure et distrait le spectateur. Deux dimension, l’une implicite, l’autre explicite. Produit à la fois un spectateur détaché des conditions sociales et un autre économique. Wagner incarne première tendance. Tandis que 2e Offenbach, ironie comme domination durable du capital.

Double dimension illusionniste, et exhibitionniste de l’autre. Cf. Robertson au début du 19e. Public en 1800, double face de la distraction que retrouve dans la culture de masse aujourd’hui. Dimension illusionniste et dimension réflexive avec les making of.

Industrie de la conscience se substituant aux dimensions de l’imaginaire. Moins la mythologie est florissante, plus met d’ardeur à la créer synthétiquement. La fantasmagorie vient contrevenir à la mémoire. L’industrie ne peut dès lors que fournir des succédanés, des paramythes ne laissant rien dans la mémoire. Prétention trompeuse de ces médias à occuper des fonctions traditionnelles en niant valeur même de leur spécificité technologique.

Potentiel subversif : foire, etc. fait donc l’éloge de la violence, de l’imaginaire sensationnaliste qui partage double sens avec toute la mythologie moderne. Idées de Eisenberger… qui font écho à Marc Bloch pour lequel la notion de mythe enfermée dans le carcan bourgeois. Faire apparaître dans la même œuvre le pathos et le… appelle au croisement, superpositions de strates. Une fantasmagorie… mais n‘avançant pas masquée. Existerait au sein même de la production de masse une possibilité d’authenticité. Adorno et Eisler ? dans la mesure où reste héritier de l’art populaire, balade à 4 sous, que trouve accès à des énergies collectives.

Eisenberger sous le poli standardisé… apparaît vie plus ancienne. Qui rappelle les foire, le panopticon, les récits d’horreur, récits populaires et littérature de colportage (dans le texte car mal traduit). Celui d‘un monde pré-industriel. Référence au colportage ne renvoie pas seulement au milieu modeste mais véritable monde qui s’ancre dans une culture visuelle. Autant d’éléments qui échappent au bon goût, naïf, etc. Un propos très en phase avec les propos de Stuart Hall énoncés à la même époque. Pour lui culture de masse se traduit par sa spontanéité, etc. Pour lui le ?? une première phase de transformation vers autre stade de la culture, mais pas encore caractéristique des médias de masse. Distinction mise en valuer par Eisenberger pour qui la littérature de colportage presque honnête en ce qu‘elle ment. Mass média, mensonge délimité.

Dans la fantaisie maladroite du populaire que se logerait une sorte d’authenticité par opposition au mass média qui ne cesse de se présenter comme populaire or imposture économique. Triomphe actuel de la logique stigmatisé par Eisenberger, à savoir plus disparaît dimension mythique plus émerge production de synthèse. Prolifération de produits mythiques liés à des franchises commerciale ne conservant du mythe que décalque… à moins que des formes proches dans l’ancien esprit du colportage ne puissent ressurgir dans l’espace propre que constitue l’internet.

Discussion

Où se situe le christianisme chez Wagner ?

Manière dont Eiseinstein conçoit la conjonction du spectaculaire avec le religieux.

Dimension du christianisme chez Wagner compliquée car termine sur opéra d’inspiration chrétienne mais d’un christianisme païen. Dans sa période communiste rappelle que tous les grands mythes chrétiens des succédanés de grands mythes grecs.