Critère RLS-1.1 [] Pour chaque texte, la taille de la police est-elle suffisante ?
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- Test RLS-1.1.1 : Pour chaque texte, la taille de la police est-elle au moins égale à 14 px ? +
Glossaire
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+Abréviation et contraction
+On distingue les acronymes et les abréviations. Les acronymes sont des réductions desquelles résulte généralement un mot (CAF, RATP), qui devient souvent l'emploi d'usage plutôt que l'expression entière. Les abréviations et les contractions sont des réductions de mots obtenues en retirant certaines lettres (généralement des voyelles) : « par ex. » pour « par exemple », « cad » pour « c'est-à-dire », « Mr » pour « Monsieur ». Ce sont ces dernières qui sont à éviter, il est toujours préférable d'écrire les mots en entier.
+Adapté au public
+Un contenu (texte ou illustration) est adapté au public lorsqu'il est choisi en fonction de l'âge, du niveau de scolarité, de la culture du public cible. Par exemple, un texte à destination des enfants ne sera pas rédigé avec les mêmes termes ou illustrations qu'un texte pour les adultes. De même, pour les enfants, il sera par exemple préférable d'utiliser des illustrations de type pictogramme ou dessin plutôt que des photographies.
+Enfin, une évaluation qualitative de la lisibilité et du niveau de lecture requis peut être faite.
+Apparence d'une liste
+Il est important pour les utilisateurs de pouvoir identifier les éléments de liste en tant que tels. Même s'il est possible de personnaliser les listes, leur apparence (succession verticale, retrait éventuel, présence visible des puces ou des numéros) est essentielle pour leur permettre de comprendre l'énumération. Les listes linéarisées ou dont le style s'écarte trop de leur apparence par défaut sont à proscrire.
+Aucune décoration
+Les textes ne doivent comporter aucune décoration qui dégrade leur lisibilité. Par exemple, l'utilisation de la propriété CSS text-shadow, ou encore la propriété CSS text-decoration avec la valeur line-through est interdite.
De même, toutes les transformations spatiales de texte sont interdites. Ainsi, la propriété CSS transform ne doit pas s'appliquer à du texte.
Il en va de même pour les textes en images : ils ne doivent comporter aucun effet qui vise à dégrader la lisibilité (couleurs, déformations, etc.).
+L'auteur s'adresse directement au lecteur.
+Il faut éviter le style impersonnel dans la mesure du possible. Préférer construire des phrases qui s'adressent directement au lecteur (« tu, vous, nous », emploi de l'impératif). Par exemple, « Il faut se couvrir lorsqu'il fait froid » pourra être remplacé par « Couvrez-vous lorsqu'il fait froid ».
+Au moins égale à 14px
+Pour une même taille de police calculée, il peut y avoir des variations de grandeur. La police de référence ici est la police Arial. La taille des caractères rendue doit donc être au moins égale à la taille des caractères en police Arial 14 px.
+ +C
+Caractères spéciaux
+Les caractères spéciaux (caractères non alphabétiques) sont proscrits. Par exemple : &, >, #.
+Césure
+Une césure est la coupure d'un mot par un trait d'union à la fin d'une ligne. Avec une césure, un mot est donc écrit sur deux lignes.
+ +D
+Document en téléchargement
+Un document en téléchargement est un document édité dans un outil externe au site web (à l'aide d'une suite bureautique par exemple), dans un format bureautique : .doc, .pdf, .xls, .odt etc.
+Les documents en téléchargements concernés dans ce référentiel sont les documents déclarés comme étant rédigés selon les règles du « Facile à lire ».
+Les documents imprimés depuis l'interface web (fonction « Imprimer » du navigateur) ne constituent pas des documents en téléchargement. Ainsi, les feuilles de styles destinées à l'impression (print) ne sont pas prises en compte dans les tests. Il existe trop de différences d'implémentation des propriétés CSS entre les agents utilisateurs et trop de paramètres utilisateurs incontrôlables. Il n'est donc pas possible de prévoir de manière certaine les résultats des effets de présentation.
E
+Écrits en chiffres arabes
+Les nombres etchiffres doivent être écrit en chiffres arabes, c'est-à-dire que le texte ne doit pas employer de chiffres romains par exemple (X, V …), ni écrire les chiffres et nombres en toutes lettres (un, deux, trois…).
+Écrit en majuscules
+Les textes ou les mots écrits en majuscules peuvent être plus difficiles à lire. Il est donc nécessaire d'écrire les textes exclusivement en minuscules dans le code HTML, ou le document bureautique.
+Pour les pages web, on ne doit pas trouver de directives CSS visant à présenter ces textes en majuscules, notamment text-transform: uppercase, font-variant: small-caps. De même, écrire des mots en majuscules dans le code HTML et les présenter en minuscules par l'intermédiaire de la directive CSS text-transform: lowercase est proscrit.
Pour les documents bureautiques, on ne doit pas trouver de mots écrits en majuscules dans le document, ni de mots mis en forme en majuscules à l'aide des propriétés de caractères, notamment, les effets « Majuscules » et « Petites majuscules ».
+Cela ne concerne que des mots ou des passages de textes entiers, l'utilisation d'une majuscule en début de phrase ou pour un nom ne pose pas de problème.
+ +F
+Forme affirmative
+Il est souhaitable de toujours utiliser des phrases à la forme affirmative plutôt que négative. Par exemple : « N'arrivez pas trop tard » pourra être remplacé par « Arrivez tôt ».
+ +G
+Grands nombres
+On considère qu'un nombre est grand lorsqu'il dépasse le millier. Par exemple : 1000000 est un grand nombre. Dans le cas où le texte emploie des grands nombres, il est préférable de les remplacer par des adjectifs ou comparatifs.
+Par exemple : « Marseille compte près de 850 000 habitants et Lyon en compte 480 000 ». Ici l'intérêt de la phrase n'est pas tant dans les nombres que dans la comparaison. On pourra donc réécrire sur le modèle : « Il y a plus d'habitants à Marseille qu'à Lyon ».
+ +H
+Hiérarchie de titres profonde
+Une hiérarchie de titres profonde est une imbrication de nombreux niveaux et sous-niveaux de titres. Il faut conserver une hiérarchie simple (un ou deux niveaux d'imbrication maximum) et éviter les numérotations difficiles à comprendre, comme « 2.4.5a ».
+I
+Interlettrage
+Lorsque l'espace entre les lettres est réduit ou supprimé, certaines personnes peuvent avoir des difficultés à lire.
+L'interlettrage est la distance qui sépare deux lettres consécutives d'un même mot. Il dépend de la police utilisée, des effets de graisse et de typographie.
+Il n'y a pas de valeur spécifique puisqu'elle peut être variable.
+En revanche, dans une page web, l'utilisation de directives CSS telles que font-stretch: [ultra-condensed | extra-condensed | condensed | semi-condensed] et letter-spacing avec des valeurs négatives (lorsque cela aboutit à ce que les lettres se touchent et ne soient plus facilement discernables les unes des autres) est à proscrire.
De même, pour les documents bureautiques, il est également proscrit d'appliquer des propriétés d'espacement des caractères telles que « Condensé » en appliquant des valeurs qui réduisent tellement l'interlettrage que les lettres se touchent et ne sont plus facilement discernables les unes des autres.
+L'utilisation de polices spécifiques qui pourrait avoir le même résultat est également proscrite, par exemple des polices comme Dorsa sont des polices avec un interlettrage trop réduit pour être suffisamment lisible.
+Introduction
+Un texte doit, si nécessaire, posséder une introduction qui permet au lecteur de savoir :
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- à qui s'adresse le texte, quels publics sont visés ; +
- quel est le sujet principal du texte. +
Une introduction est nécessaire, surtout pour les textes longs. Un texte de 2 ou 3 paragraphes ne nécessite pas toujours une introduction. Une introduction doit permettre au lecteur, en quelques lignes, de savoir s'il est utile pour lui d'engager une lecture plus longue.
+Les éléments énoncés sont à inclure dans l'introduction si nécessaire. Par exemple, présenter le public visé par le texte est nécessaire, surtout pour un texte long et technique (par exemple une notice).
+L
+Lisibilité des textes
+La lisibilité des textes et le niveau de lecture sont difficiles à appréhender de manière stricte. Il existe dans la littérature plusieurs tests qui visent à donner un indice de lisibilité ; malheureusement, la plupart des tests sont basés sur des corpus en langue anglaise. Par exemple :
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- L'indice Gunning fog donne une évaluation du niveau de scolarité nécessaire pour comprendre un texte. L'indice est calculé en prenant en compte la longueur moyenne des phrases, le nombre de mots complexes (3 syllabes ou plus). +
- Le test de lisibilité Flesch-Kincaid donne un score de lisibilité des textes qui correspond à un niveau scolaire. Le score est calculé en prenant en compte le nombre de mots, le nombre de phrases et le nombre total de syllabes par texte. +
Il existe des outils en ligne qui permettent d'évaluer certains aspects de lisibilité des textes :
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- Translated (outil pour la langue française) est un analyseur de lisibilité. Il donne une évaluation du niveau de lecture (difficile, moyen, facile) et liste les termes potentiellement difficiles à comprendre et qui nécessiteraient donc, soit d'être remplacés par des synonymes plus simples, soit d'être explicités. +
- Readability score (outil pour la langue anglaise) effectue de nombreux calculs d'indices sur les textes, notamment les tests cités précédemment. Il peut être utilisé pour la langue française pour les statistiques sur le nombre de phrases, de mots ou de syllabes. +
Pour déterminer le niveau de complexité de certains mots, il peut être important de vérifier leur fréquence dans la langue française. Il existe des listes de fréquence lexicale, par exemple, les listes établies par l'Université de Savoie.
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Pour évaluer le niveau de langage d'un texte ou sa complexité, aucun outil n'est réellement en mesure de le faire. La meilleure méthode reste de le faire évaluer par des personnes handicapées intellectuelles.
+Logo « Facile à lire »
+Le logo à apposer est le logo fourni par Inclusion Europe. Vous pouvez le télécharger et consulter les conditions d'utilisation du logo sur le site dédié.
+ +M
+Mise en page simple et facile à parcourir
+L'appréciation du caractère « simple et facile à parcourir » des documents est qualitative, il est difficile de faire une liste de recommandations strictes à respecter. Néanmoins, quelques éléments peuvent orienter le jugement pour les formats bureautique et web.
+Une mise en page simple et facile à parcourir est une mise en page linéaire : une seule colonne de texte. Les contenus annexes ne doivent pas être placés dans une colonne latérale, mais après le contenu principal, afin d'éviter la confusion entre les informations et permettre aux lecteurs concernés de focaliser leur attention sur un seul contenu à la fois.
+Enfin, les mises en page élaborées (effet typographique particulier pour des titres par exemple, images d'illustration trop prégnante, etc.) sont à exclure, car elles sont également susceptibles de perturber l'attention du lecteur pour le détourner du contenu utile.
+Concernant les pages web, il est à noter qu'on ne s'intéresse ici qu'aux textes (contenu principal) et non à l'interface entière.
+Mot étranger suffisamment répandu
+La plupart des termes étrangers entrés dans le dictionnaire de l'Académie française peuvent être considérés comme suffisamment répandus pour être compris par tous. Il faut par contre veiller à ne pas utiliser les termes techniques issus de vocabulaire métier, tels que management, coaching…
+ +P
+Peu de texte
+La quantité est à apprécier par l'auditeur (voir la note sur l'évaluation qualitative du document). Dans le cas d'une page web, on évalue uniquement le contenu principal (hors éléments de navigation par exemple).
+L'objectif sur une page web est de limiter, autant que possible, l'utilisation du scroll (défilement vertical de l'écran) pour parcourir le texte.
+Police sans empattements
+Les empattements sont des extensions qui forment la terminaison des caractères de certaines polices d'écriture.
+Les caractères sans empattements sont des « caractères bâtons ». En CSS, on déclare une police générale sans empattements par la valeur sans-serif. La police sans empattements la plus connue est la police Arial.
Police suffisamment grasse
+Les polices possèdent souvent plusieurs styles. À partir d'une base (« roman »), une police est parfois déclinée en version plus fine (« light ») ou plus grasse (« bold »). Les versions « light » sont à proscrire.
+Parfois, c'est la police dans sa forme basique qui est trop fine. La graisse minimale d'une police doit être la même que la police Arial.
+ +R
+Rédigé en collaboration avec des personnes handicapées intellectuelles
+Rédiger un texte en langage simplifié peut être complexe, car, contrairement aux handicaps sensoriels (cécité, surdité par exemple), ces handicaps ne peuvent pas être simulés. Il est donc difficile de prévoir les comportements ou les compétences de lecture. Ainsi, pour s'assurer que le texte est suffisamment simple à lire, seule la participation du public intéressé est un gage de la pertinence du texte.
+Certains établissements spécialisés proposent ce service. Nous vous renvoyons vers l'UNAPEI pour plus d'informations.
+Représentation simple des données
+Les graphiques de représentation de données peuvent aider à la compréhension s'ils sont simples. Une représentation simple de données est une représentation qui ne comporte pas beaucoup de données. Il est préférable de limiter à chaque fois le nombre d'informations qui sont comparées dans ces schéma ou graphique.
+Une représentation simple est aussi une représentation dont la légende est facile à assimiler pour la compréhension du graphique ou du schéma.
+ +S
+Style roman
+Le style roman caractérise les polices droites, par opposition aux polices italiques, pour lesquelles les caractères sont inclinés vers la droite. Le style roman est généralement le style par défaut d'une police.
+ +T
+Transmet un seul message
+Une illustration doit transmettre un seul message, c'est-à-dire qu'elle ne doit représenter qu'une seule idée, qu'un seul concept. Par exemple, si l'illustration est une photographie, il faut qu'elle soit cadrée de telle sorte que les détails environnants, non importants, ne soient pas ou peu visibles.
+Tableau simple
+Un tableau de données simple est un tableau qui ne contient aucune cellule fusionnée, c'est-à-dire aucune cellule qui nécessite plusieurs en-têtes de colonnes ou de lignes pour être interprétée. Lorsqu’un tableau de données contient des en-têtes qui ne sont pas répartis uniquement sur la première ligne et/ou la première colonne de la grille ou dont la portée n’est pas valable pour l’ensemble de la colonne ou de la ligne, on parle de tableau de données complexe. Ces derniers sont donc à éviter.
+Un tableau de données simple, dans le cas d'un texte en langage simplifié, devrait également être limité dans son nombre d'en-têtes et de cellules. Un nombre fixe est difficile à émettre, mais limiter le tableau à environ 5 en-têtes semble satisfaisant.
+ +U
+Une seule police
+Une police peut être déclinée en plusieurs styles (light, bold, italic…). Le critère ne demande pas à ce qu'un seul style de police soit utilisé, mais une seule police. Il est tout à fait acceptable de trouver dans un même texte une police avec plusieurs styles, par exemple un texte qui mélangerait les styles roman, bold, etc.
+V
+Voix active
+Il est préférable de rédiger des phrases à la voix active plutôt que passive. Par exemple : « La souris est mangée par le chat » pourra être remplacée par « Le chat mange la souris ». Ou encore « Votre amie va vous offrir un cadeau » pourra être remplacé par « Vous recevrez un cadeau de votre amie ».
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